Création Cie Difé Kako 2019
Chorégraphie : Chantal Loïal
Chantal Loïal revisite le quadrille ! Cette danse de cour importée au XVIIIème siècle par les colons aux Antilles et en Guyane, qui fut à l’origine des danses créoles.
Comment mettre en relation ce qui nous fonde dans la différence pour créer un langage nouveau ?
Tableau impressionniste, Cercle égal demi Cercle au Carré embarque à son bord douze interprètes de tous âges venant de Guadeloupe, de Martinique, de Guyane, du Cameroun, du Gabon et de l’Hexagone.
Sur ce bateau pris dans la vague qui relie les territoires, le but du jeu est de partager et de mettre en friction les multiples cultures. Ainsi, boulangère, quadrille, haute taille et autres danses sociales introduites aux Antilles et en Guyane avec la colonisation, réappropriées par les esclaves, ont rencontré les danses africaines. Par un processus d’adaptation créatif ont émergé ensuite les danses créoles.
Elles viennent aujourd’hui se transformer au contact du hip-hop, du voguing, du ragga, du krump, de la kizumba, du zuèt et inversement.
Le dialogue ainsi établi entre tradition et modernité revisite les danses sociales et les électrise. Les artistes évoluent dans un univers géométrique au contact des danses urbaines, composant un hymne vivifiant à la créolisation et au métissage artistique.
Au fil de la pièce, dans une urgence et une dynamique puissantes, le cercle se forme et se déforme. Il laisse place à une égalité des figures épurées et des genres dans laquelle se dessine la possibilité d’un « Tout monde » fécond et jubilatoire.
2 autres formats à découvrir + 1 film documentaire
Cercle Egal Demi Cercle au Carré existe sous sa forme « plateau » mais 2 formes connexes peuvent venir la compléter :
Conférence dansée | De la Biguine au Voguing
S’appuie sur le collectage d’informations réalisé par la compagnie en amont du travail de création lors de ses nombreux séjours en Guyane, Martinique, Guadeloupe. Elle retrace l’histoire des contredanses et des quadrilles du 18e siècle à aujourd’hui et alterne éléments vidéographiques, temps d’échanges et passages dansés et musicaux.
+ Présentation de la Conférence dansée ici
Le Bal Konser Déchaîné
Invite le public à rejoindre le projet, à travers un spectacle protéiforme et convivial aux influences afro-antillaises mené par l’Orchestre live Difé Kako, les choristes et les danseurs de la compagnie. Ainsi, le public devient ambassadeur de la danse, la tradition rencontre la modernité et les couleurs des quadrilles, des contre-danses, du hip-hop, de la kizumba et du zuèt se mêlent pour que les danses soient à voir, à découvrir et à danser, pour tous.
+ Présentation du Bal Konser Déchaîné ici
Film documentaire
France – Martinique / 2019 / 55mn
« Du carré au cercle – figures d’une itinérance de création » de Christian Foret
Les quadrilles : Danses de cour du 18e siècle, importées par les colons et créolisées au fil du temps. Chantal Loïal et la compagnie sont allés à la rencontre des personnes détentrices de ces patrimoines pour les revisiter et, à terme, établir des dialogues avec d’autres danses à figures. Partant sur les pas de cette création, c’est aussi la créolisation qui transparaît en toile de fond, ainsi que la quête du réalisateur de se dresser debout en tissant les parcelles de cultures diverses qui le composent. (voir la bande annonce)
CHOREGRAPHIE : Chantal Loïal
ASSISTANTE CHORÉGRAPHIQUE : Delphine Bachacou
COLLABORATION ARTISTIQUE : Sabine Novel
9 DANSEUR-SE-S INTERPRÈTES et doublures :
Stéphanie Jardin, Sandra Sainte-Rose, Chantal Loïal, Delphine Bachacou, Régis Tsoumbou Bakana, Léo Lorenzo, Diego Dolciami, Mario Pounde, Stéphane Mackowiack, Ludivine Mirre, Nita Alphonso
4 MUSICIEN-NE-S INTERPRÈTES et doublures
Gaëlle Amour, Elise Kali, Yann Villageois, Igo Drané, Marion Buisset, Damien Groleau
COMPOSITION MUSICALE : Damien Groleau, Didier Léglise et Gaëlle Amour
SCÉNOGRAPHIE : Olivier Defrocourt
CRÉATION COSTUME : Marine Provent, assistante : Gwendolyn Boudon
CRÉATION VIDÉO : Yutaka Takei, Christian Foret
CRÉATION LUMIÈRES : Paul Argis
RÉGIE SON : Théo Errichiello
RÉGIE LUMIÈRE : Paul Argis
Avec le soutien…
Du Ministère des Outre-Mer, du FEAC, des Directions des Affaires Culturelles de Guyane, Martinique et Guadeloupe, de la DRAC Ile de France, de la Caisse des Dépôts Antilles-Guyane, du Conseil Général de la Guadeloupe, du DIECFOM, de la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM), de la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG), du Conseil Régional de la Guadeloupe, de la Direction des Affaires Culturelles de la Ville de Paris, de l’Adami
Coproduction :
Festival Suresnes Cités Danse / Théâtre de Suresnes Jean Vilar, Anis Gras – le lieu de l’autre, Scène Nationale Tropiques Atrium (Fort-de-France) – Martinique, Centre Chorégraphique National de Créteil et du Val de Marne / Compagnie Käfig – Direction Mourad Merzouki, Touka Danses CDCN – Guyane
Accueil studio :
Conservatoire Maurice Ravel, Mairie du 13e arrondissement de Paris, CND – Centre National de la Danse, Carreau du Temple, Micadanses, FGO-Barbara, la Scène Nationale l’Artchipel (Basse-Terre) – Guadeloupe, Centre culturel Sonis (Les Abymes) – Guadeloupe, Centre Culturel Robert Loyson – Guadeloupe, Habitation de La Ramée (Sainte Rose) – Guadeloupe, MA – Guadeloupe.
Remerciements pour leur collaboration :
Association Wapa, Fédération des Associations de Musiques et Danses Traditionnelles au Tambour Créole Guyanais, Association Madie et Kera, L’Amicale antillaise de Roissy en Brie, Association Quadrilles et Polkas, Association Ame des Roses à Sainte Rose, Association Soleil du Sud à Baillif, Association Trait d’Union à Vieux Habitants, Association Les amis de Fort L’Olive à Vieux Fort, Monsieur David Kathile, Tamboubokanal et Monsieur Raphaël Pacquit, Ensemble Musical et Folklorique d’Hirsingue, An Avan Haute Taille et Otantik du François Perriolat, Wot tay an tan lontan et Tradision péyi nou du Morne-Pitault